Come back d’une portée disparue

      18 commentaires sur Come back d’une portée disparue

Plus d’un an d’absence… Waouw.

 

Ai-je battu mon record ? C’est bien possible. Mais ceux qui me connaissent et sont habitues a mes disparitions chroniques savent bien que je finis toujours par ressurgir quand on ne s’y attend plus, 🙂

Je m’excuse tout d’abord car ce billet sera poste sans accent dans la mesure ou je l’ecris depuis un ordinateur japonais. C’est assez fastidieux a lire (enfin moi je n’aime pas mais ce n’est que mon avis de chipoteuse) mais comme vous etes tous des gentils ou presques je sais que vous me pardonnerez. Je pense que les prochaines fois j’ecrirai principalement de mon portable francais donc ce sera mieux presente.

La raison pour laquelle j’ai arrete ce blog est avant tout financiere… Je ne pensais pas mais quand je bloguais regulierement au debut de mon sejour j’attegnais entre 150 et 200 visiteurs par jours ( !… et ou sont les commentaires jeunes gens ?) et donc voila ovh qui vient me dire que je depasse la bande passante autorisee et que mon abonnement se termine bientot et que je ferais mieux de passer en compte pro si j’ai tant de visiteurs car je depasse les quota des comptes personnels bla bla…

Cependant tout cela a un prix et il y’a un an je ne travaillais pas – traduisez par j’etais pauvre – donc j’ai laisse tomber. (NB : Je suis toujours pauvre)

Et puis apres j’ai du changer la base SQL car la precedente etait trop petite et que l’espace ne suffisait plus, or je savais pas comment basculer un site d’une base SQL a une autre, et puis apres c’est wordpress qui s’en est mele… bref de toute facon la moitie des gens qui lisent ces lignes ne savent pas ce qu’est une base SQL voire wordpress et se tamponnent royalement de mes malheurs d’informaticienne avortee, donc je m’en tiendrai la.

Et puis j’ai commence a travailler et a me faire deux trois sous mais c’est aussi le moment ou j’ai commence a ne plus avoir de vie entre l’ecole, le petit job pour gagner son pain (ou son riz) et la recherche d’un veritable emploi qui me donnerait le sesame tant reve : un visa travail pour pouvoir rester.

Et donc tout ce temps j’avais envie de reprendre le blog mais manquais cruellement de temps. 

Tout d’abord un petit et dernier recapitulatif pour les nouveaux , les alzeimer, les touristes… enfin bref les noobs de ma life quoi (comment je parle super hype), car je recois tres souvent des mails sur Facebook ou autre me disant « Mais au fait tu fais quoi au Japon ? ».

Bonne question.

Donc deja ayant fait une licence LLCE Japonais a Lyon, j’ai deja fait une annee n 2006-2007 en tant qu’etudiante en echange dans la ville de mon coeur : Osaka.

Experience qui m’a montre que je pouvais survivre au milieu des fauves dans la savanne japonaise et que j’y tenterais bien ma chance. Apres etre revenue en France faire un master professionnel histoire d’avoir un semblant de formation autre que culturelle, je deprime a mort et regrette ma vie japonaise. C’est decide je dois y retourner.

Mais bon c’est la crise, mon master n’est pas bien connu (et reconnu…, a se demander pourquoi on se fait chier a aller jusqu’a bac+5) et je n’ai pas de visa pour retourner au Japon. Alors les connaisseurs me diront « pourquoi pas un Working Holiday ? » et bien tout simplement parce que pour des raisons qui m’enervent a chaque fois qu’on evoque le sujet, je ne peux pas (plus…) obtenir ce visa. Donc on va eviter de se faire des cheveux blancs en repensant a l’incompetence des secretariats d’universite qui avec leurs conneries vous pourrissent la vie bien plus qu’ils ne l’imaginent, et retenir seulement de cette histoire que je n’ai plus droit a ce visa.

Tenter de partir en touriste trois mois et trouver dans ce laps de temps… Mouais. Personnellement je n’y croyais pas et pensais que je reviendrai fauchee et la queue entre les jambes au bout des dits trois mois.

Pas de boulot, un niveau de Japonais qui a pris une petite claque depuis le retour en France, incapable de creer des documents professionnels en Japonais et de manier avec aisance les formules de politesses, pas d’experience si ce n’est un stage ou je n’ai rien appris. Qui voudrait de moi ? Pas moi en tous cas, bac +5 ou pas.

C’est donc comme ca que du haut de mes 25 ans, pourtant deja depuis longtemps assise sur les bancs de l’ecole que j’ai decide de m’inscrire dans une ecole de langues.

1) Pour obtenir un visa suffisamment long qui me laisserait le temps de chercher du travail serieusement, le visa etudiant n’etant pas si difficile a obtenir.

2) Pour profiter de cette ecole pour avoir un niveau top en Japonais et obtenir tous les diplomes de langues aidant a la recherche d’emploi : STBJ et BJT (diplomes de Japonais d’entreprise) et le 1kyu, le graal de tout japanisant, niveau ultime dans les diplomes de japonais. J’avais eu le niveau 2 en 2007 (il y’a 5 niveaux en tout, le 5 etant le plus bas et le 1 le plus eleve) mais mon niveau avait descendu entre temps faute de reelle pratique et la plupart des entreprises reclament pour les etrangers le niveau 1.

Et en 3) j’ai eu la naivete de croire que je profiterais de ma vie tokyoite et voyagerais, destressant de la fin mon master et d’un long regime. Alors c’etait vraiment tres naif de ma part puisque finalement 2010 fut pire que 2009 niveau stress et manque de temps et je ricane en me disant que j’etais bien bete de croire que j’aurais la vie cool.

 

Si y’a bien un truc que j’ai compris dernierement… C’est qu’on a jamais la vie cool.

 

Mes premieres aventures a Tokyo vous les avez lu il y’a plus d’un an, je vais pas revenir dessus. Je vais donc reprendre a partir de mars 2010 (je laisse tomber le post sur la St Valentin 2010, celle de 2011 etait mieux <3)

Ma vie n’est pas un roman donc je ne vais pas chapitrer non plus mais histoire de me souvenir de tout ce que j’aimerais vous dire et que vous sachiez en gros je vais faire un petit recapitulatif de comment s’est deroulee ma petite vie ici.

 

Mars a Mai 2010 :

 

– Rentree dans la Business Class de l’ecole, les autres classes proposent des cours de Japonais normaux (jusqu’a un niveau vraiment tres eleve), celle-ci est specialisee pour les etrangers souhaitant trouver un travail au Japon et la formation dure 6 mois.

– Histoire de me faire un peu d’argent je donne quelques cours de francais a des Japonais a mon propre compte.

– Je passe une premiere fois le STBJ, les resultats ne sont pas terribles, et commence a preparer serieusement le BJT (Business Japanese Test) et le fameux 1kyu.

– Je passe la plupart de mon temps avec Claire, en working Holiday a Tokyo et on fait la connaissance de ce qui deviendra notre principal groupe d’amis.

 

Juin 2010 :

– Pour diverses raisons (que vous saurez en detail dans les prochains posts donc) j’arrete de donner des cours de francais et commence a regarder pour trouver un autre petit job.

– J’ai quelques vacances et mon amie d’enfance Johanna vient passer deux semaines a Tokyo.

 

Juillet 2010 :

– Je passe le BJT et le 1kyu.

– Reprise des cours, je suis fauchee comme les bles donc recherche de travail intensive pour pas finir a la rue.

 

Aout 2010 :

– Mon anniversaire (oui c’est important lol)

– Je decroche enfin un Job.

– Je repasse le STBJ

– Claire rentre en France, snif.

 

Septembre 2010 :

– Fin de la formation en business class, snif aussi.

– Petit Job trouve et diplomes obtenus, je peux enfin me consacrer a 100% a ma recherche d’emploi.

– La plupart de mes amis ne sont plus a Tokyo, je suis Remi sans famille et en plus sans amis.

 

Octobre a Decembre 2010 :

– Trouve un stage dans une entreprise relativement connue me donnant une ligne en plus sur mon CV.

– Commence le jonglage entre Ecole, petit job, stage et recherche d’emploi qui durera 6 mois, un enfer 😀

– Fausse joies, fatigue, solitude et tout plein d’autres choses qui font que je deprime a mort (encore plus que d’habitude quoi).

 

Janvier 2011

– Commence a comprendre que s’y prendre 7 mois a l’avance pour chercher un travail a la Japonaise est BEAUCOUP trop tard et qu’a moins d’un miracle je ne trouverai jamais un travail avant debut avril (date d’expiration de mon visa etudiant).

 

Fevrier 2011

-Stress intense, ecrit des cv jusqu’a point d’heure, seche les cours a mort, se donne jusqu’a mi-mars avant d’abandonner et de commencer a preparer son retour.

– Le miracle se profile…

 

Mars 2011

– Le miracle se concretise, je trouve un travail et de plus dans la branche que je revais depuis des annees.

– Arrete directement le petit job et surtout foutu stage qui m’a un peu pourri la vie.

 

– 11 mars 2011. Jour de ma ceremonie de remise des diplomes. Dernier jour a l’ecole. Discours, remise de nos prix et diplomes, collations, photos avec les amis et nos profs preferes…

J’en revais et nous y voila : cette vie est terminee, l’ecole en meme temps que le travail et la recherche d’emploi. Un peu triste car j’aimais bien mes professeurs mais ENFIN tout ca est fini et je peux rentrer dans la vie active, gagner ma vie et commencer a devenir quelqu’un.

La fin de mon enfer.

 

Du moins, la fin d’un enfer pour le debut d’un autre.

Deux heures apres ma remise de diplome, alors que tout semble enfin me sourire… Le plus gros tremblement de terre de toute l’histoire du Japon. La peur de ma vie. Puis le Tsunami qui ravage tout. Puis Fukushima. Puis les repliques plusieurs fois par jour. Puis la penurie dans les magasins. Puis l’economie d’electricite…

Apres quelques jours de deprime, deux trois jours d’engrenage et de peur… je decide que la vie doit continuer, reste sur place et ne change pas-autant que possible- mon quotidien.

 

Voila ce ne sont que des reperes et j’y reviendrai plus en detail quand je bloguerai ma life. Si vous avez des questions vous pouvez me les mettre en commentaire en guise de memo et j’y repondrai dans le post correspondant.

 

Et voila ou j’en suis actuellement. J’ai commence a travailler, obtenu un visa de trois ans (c’est con vous savez la fin du livre avant que je ne l’ai ecrit… Mais finalement c’est mieux que si j’avais ecrit en temps reel puisque je deprimais tout le temps, :D), demenage dans un nouvel appartement (oui j’ai abandonne Charlie, dont vous aurez les photos un jour si si lol). Et voila.

Pour la situation ici, finalement comme dirait notre ami Descartes « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien » (Merci Mr Tarby pour vos cours de philo inoubliables).

On lit des infos appocalyptiques, d’autres qui se veulent rassurantes. Et le fait est que je ne suis pas experte en nucleaire donc a part me faire baloter d’infos en infos et bien difficile de me faire une opinion sure.

Ce que je sais c’est qu’ici on s’arrache pour continuer a vivre comme si de rien n’etait et que l’Est du pays revive. Je vis le moment present car je sais qu’aujourd’hui, la tout de suite, moi personnellement je vais bien.

Apres ce que je ne sais pas c’est ce qu’il y’a dans les legumes que je mange, l’eau que je bois et l’air que je respire. Je ne sais pas si je trouverai de l’eau en magasin la semaine prochaine ou non. Je ne sais pas quand viendra la prochaine replique et si elle bloquera encore les trains. Je ne sais si j’aurai de l’electricite cet ete pour m’aider a supporter l’horrible chaleur Japonaise. Et je ne sais pas si je serai en bonne sante dans quelques annees ou si j’aurai trois cancers.

 

Mais finalement le plus grave dans cette histoire, c’est quand meme bien que Paul Arthur n’ait pas gagne Top Chef.

Les sumos tant attendus

      9 commentaires sur Les sumos tant attendus

Bonjour les gens !
Désolée d’avoir mis tant de temps avant d’écrire sur ce blog, mais depuis deux semaines ma vie ici est pas mal mouvementée en tous genre, donc du coup je n’ai pas vraiment le temps de me poser pour bloguer. C’est triste car j’ai plein de trucs à vous raconter en plus !

Mais voilà, je suis entrée dans la secte des « isogashii ». Isogashii en japonais ça veut dire « occupé ». Et retenez bien ce mot car pour peu que vous fréquentiez des Japonais, vous entendrez ce mot régulièrement dans votre relation. Isogashii c’est un peu le mot clé, le mot parade à toute situation telle que :
« Ca te dit un ciné dans un an ? »
– Non je suis isogashii dernièrement.
Un français espèrerait une explication plus détaillée, une action concrète, un pourquoi et un comment tu es occupé et que tu ne peux pas me voir sur au moins un an.
Au Japon non, tout le monde est solidaire du « isogashii », car tout le monde est « isogashii » alors accepte cette magnifique excuse sans broncher.
Donc voilà les gens, j’étais isogashii et ne pouvais pas bloguer. Vous n’avez plus qu’à accepter cette réalité. 

D’ailleurs je ne suis pas d’une forme olympique aujourd’hui et je m’écouterais, je dormirais plutôt que d’écrire. Je ne sais pas si c’est le temps ou le fait que je n’arrête pas depuis deux semaines, mais mon corps ne suit plus, je suis morte.
Paix à mon âme.

Bon trêve de blabla !
Alors !

Même si c’est un peu tard, il faut que je vous raconte ma journée au match de sumo ! En plus pour une fois qu’il y’a un endroit au Japon où on a le droit de prendre des photos et des vidéos, je ne me suis pas privée et j’ai plein de choses à vous montrer !
J’avais l’intention de vous mettre les photos au fur et a mesure du récit mais finalement wordpress est un peu chiant pour ça (car j’ai pas mal de photos et encore je vous les montre pas toutes) donc finalement je vous laisse un petit diaporama à la fin du post !

Alors, c’était samedi 30 janvier, il y’a déjà deux semaines !
L’évenement commençait à 11h30, mais comme il parait qu’au début c’était pas spécialement intéressant, les professeurs nous avaient donné rendez vous à 12h à la gare proche du dôme.

Dans le métro, je suis à côté d’un japonais obèse en kimono avec un chignon gominé… Je me dis que je dois être dans la bonne direction.
C’est con, mais rien que pour ça j’ai été impressionnée, malgré tous mes pèlerinages au Japon c’était la première fois que je voyais un Sumo pour de vrai !
Pour la petite info (et je vais essayer de vous en apprendre un peu plus sur le monde du sumo via ce petit article), un lutteur de sumo s’appelle en japonais un « Rikishi » et non pas « Sumotori ». En fait on utilise aussi le mot sumotori mais il désigne généralement les lutteurs débutants ou en apprentissage, donc appeler un lutteur professionnel comme ça est un peu rabaissant…

J’arrive sur place, les professeurs cochent mon arrivée. Je ne sais pas le prix des places en gradins, mais en ce qui concerne nos « masu seki » elles avoisinaient les 80€, donc pour le coup ils vérifiaient bien que ceux qui s’étaient portés volontaires pour participer à la sortie venaient réellement et ne foutaient pas en l’air le fric de l’école.
Je ne vois pas Sumai…
Je l’appelle pour savoir où elle est : « Sonia ! Je suis cachée au MacDo ! Viens me rejoindre discrètement ! »

Cachée au Mac Do… ? 

Heu, bien.

Je cherche un mac dans le coin, et la vois cachée derrière un mur en compagnie d’une Japonaise.
« La chinoise qui devait venir avec nous vient pas et m’a donné sa place, donc j’ai invité ma copine à la place ! Mais faut la faire passer pour la chinoise devant les profs ! Sonia, aide nous ! »

…?

Punaise, je viens voir un match de sumo cool raoul et me voilà enrôlée dans une mission commando ultra secrète d’infiltration sino-nippone… Mission acceptée.
Mmmm…
Réfléchissons.
Comment faire passer une Japonaise pour une Chinoise ?
Facile, elles ont les yeux bridés. Suffit qu’on ne voit plus que les yeux.
Ni une ni deux, on se rend au 100 yens shop le plus proche (tout à 80 centimes d’euros, si vous préférez) acheter un chapeau de fortune et un masque de malade.
En France ce serait louche, mais au Japon dès qu’ils ont l’ombre d’un rhume, ils portent un masque donc tout va bien.

Ainsi est le résultat :

 

Impressionnant n’est-ce pas ?

Et bah c’est passé comme une lettre à la poste figurez-vous ! Les profs n’ont rien vu et nous ont pris 15000 fois en photos pour les souvenirs de l’école sans tilter une seule fois qu’ils avaient quelqu’un qu’ils n’avaient jamais vu sous le nez (et qui parlait un japonais parfait, soit dit en passant…).

Bref, rien que cette anecdote rend cette journée épique. J’aime les opérations commando.

Arrivées dans le hall, on prend des photos avec des rikishi, dont la star de la journée Otsuka-san qui se retire du monde du sumo et dont on verra la cérémonie de départ.

On arrive dans le dome et rejoint nos places. C’est immense.
Et bien que nos places soient déjà relativement chères et bien placées , on se trouve quand même au 15ème rang. Je n’ose imaginer le prix des personnes tout devant.
Enfin c’est bien connu, généralement les riches ne paient pas, ils sont invités.

Avant la cérémonie, on a le droit à des matchs de sumo humoristiques… Je n’ai pas pu prendre de vidéo car… pour tout vous dire j’avais oublié de recharger mon appareil photo et je voulais économiser ma batterie faiblarde pour le reste.
Surtout que pour tout vous dire, je n’ai pas toujours tout compris à l’humour sumo… Des fois j’avais l’impression qu’il se passait rien, mais toute la salle explosait de rire…( ???).
Mais j’admet qu’il y’avait des passages impressionnants digne de catch où ils se lançaient les uns les autres d’un bout à l’autre du cercle…
Voir un homme de 150 kilos à moitié nu voler à travers une scène, c’est… conceptuel.

Pendant les pauses, Sumai va chercher du ravitaillement.
Chocolat et bière… J’avais pas prévu de boire de la bière, mais c’est pas mal venu. Le truc c’est qu’ayant du mal à me lever je n’ai pas pris le temps  de manger alors la bière a fait son petit effet.
Mais sachez que regarder du sumo avec un petit coup dans le nez peut s’avérer fort divertissant en fait. Je vous recommande donc.

Après environs une heure de lutte comique ( ?), petit discours et arrivée de Otsuka-san, le sumo qui se retire pour sa cérémonie de départ.
On l’appelle le Danpatsu-shiki, soit la cérémonie où l’on coupe les cheveux. Pendant toute leur carrière active de lutteur de sumo, les rikishi sont coiffés les cheveux lissés à l’huile maintenus en chignon (qu’on appelle chon mage). Au moment du départ à la retraite, on peut donc couper le chon mage.

Pour tout vous avouer, je n’avais strictement aucune idée de comment se déroulait le danpatsu-shiki.
Si j’ai été heureuse d’y assister, je vous cache pas que j’ai été plutôt déroutée…

Otsuka-san arrive, s’incline devant la foule et s’assoie au milieu du Dohyo (car j’ai cherché, non ça s’appelle pas un ring…).
On a le guguss de cérémonie (car lui j’ai pas trouvé son nom… dire que je suis diplômée d’un master de japonais… si mes professeurs lisaient mon « guguss de cérémonie » ils seraient désespérés…) qui se tient à côté avec un petit coussinet et une paire de ciseau.
Un annonceur appelle au haut-parleur une par une toutes les personnes importantes du monde du sumo (sponsors, coachs, meilleurs lutteurs) et présente leur activité. La personne en question monte sur le dohyo, s’incline, le guguss de cérémonie lui passe les ciseaux et lui montre une mèche en dessous du chignon à couper.
Une fois fait, la personne appelée dit un petit mot d’encouragement ou autre à Otsuka-san qui se laisse gentiment tailler les tifs, et à la personne suivante.



Donc c’est très sympa, tout le monde apporte sa petite pierre à l’édifice en coupant la mèche de cheveux mais au bout de 20 min ça commençait à faire longuet… Au bout de 40 aussi…
Et au bout d’une heure je me demandais si tous les gradins allaient y passer aussi.
Finalement ça a duré bien une heure trente et je vous avoue que malgré ma bonne volonté, je ne suivais plus du tout, trop occupée à raconter des conneries avec Sumai et Shein (notre japonaise déguisée en chinoise).
Une fois qu’à peu près toute l’élite japonaise ait coupé trois cheveux de notre sumo sagement assis sur sa chaise, les lumières se sont éteintes pour n’éclairer qu’otsuka-san au centre du dome et la voix off a fait une petite biographie émouvante de sa vie de sumo et de ses rêves devenus réalités.
Bonne poire, j’ai évidemment versé ma larme d’émotion (alors que 10min plus tôt je trouvais la cérémonie abusément longue… oui le mot abusément n’existe pas, mais je vous emmierde. Et toc.)
Une fois ce petit discours tire larme terminé, on rallume les lumières et on achève le chignon une bonne fois pour toute ! YeaY !
Pouvaient pas faire ça depuis le début ?

La cérémonie est terminée, on va passer aux matchs.

Avant ça, on a le droit au « dohyo iri », soit littéralement « l’entrée dans le dohyo ». Une cérémonie d’entrée de tous les rikishi des deux meilleures divisions où ils défilent en cercle autour du dohyo (vous avez tout en image en bas hein).
Ensuite on a le dohyo iri des Yokozuna.
Oui je sais, y’a trop de mots japonais et vous comprenez plus rien à ce que je raconte, mais concentrez-vous nom d’un chien !
Bon, les rikishi sont catégorisé selon leurs forces, et les plus fort ont le titre de Yokozuna. Actuellement il y’en a deux (ceci dit un des deux se met à la retraite ce mois-ci…) et d’ailleurs les deux ne sont pas Japonais ! Le sumo n’est plus ce qu’il était mes bonnes gens, que voulez-vous tout se perd… lol
Les Yokozuna se repèrent parce qu’ils ont une corde sacrée nouée autour de la taille en plus du string habituel (qui s’appelle en fait un mawashi mais je vous autorise à ne pas retenir).
Voici leur petite démo en image :


Enfin une fois tout ce cirque terminé (oh je suis cynique…mais en vrai je trouvais ça vraiment intéressant) , les matchs commencent enfin.
Comme toujours dans le sumo, bien plus de préparation et de cérémonie d’avant match que de match lui-même qui finalement ne dure que quelques secondes.
Mais même si ça ne me passionne pas corps et âme et que je ne connais pas toutes les règles, ça reste impressionnant et intéressant. A voir dans une vie je crois, pour peu qu’on s’intéresse au Japon ou qu’on ait l’esprit curieux.

Pour finir votre initiation au Sumo, je vais vous montrer les petits rituels d’avant match en vidéo.
Alors on a le shiko : les lutteurs chassent les mauvais esprits en frappant le sol avec le pied après avoir levé très haut la jambe. Et c’est là qu’on se dit que finalement, ils sont plus souples que nous…lol
Ensuite le kiyome no shio : on lance une poignée de sel pour purifier le dohyo.
Comme vous remarquerez, purifier la zone de lutte avant le combat est très importante. Et bien j’ajouterai pour la petite note féministe agacée, que pour justement ne pas souiller le dohyo, l’accès est interdit aux femmes.
Ben voyons..
Et c’est qui qui les met au monde vos sumo supers purs ?
Et enfin, les rikishi se mettent l’un face à l’autre et s’affrontent du regard.
Puis se lèvent, et recommencent le rite de purification.
Ils font ça deux trois fois, et quand enfin ils sont à croupis et qu’ils touchent les mains au sol, alors seulement le combat commence.

Et comme vous le savez surement, le combat termine dès qu’un des deux rikishi a réussi à mettre l’autre hors du cercle.

Voilà, vous êtes presque incollable sur le sumo !

On a regardé quelques matchs, puis Sumai et Shein en ont eu un peu marre et ont voulu partir. Je serais bien restée jusqu’à la fin, mais bon ça faisait déjà 5h qu’on était là et il ne restait plus que 20min, je pouvais bien laisser tomber…

Je vous raconterais bien comment cette journée s’est terminée en boite de nuit à coup d’harponnage de coréens perdus dans Tokyo, de jeux avec gages où j’ai terminé avec de la fourrure sur la tête à accrocher le barman et autres magasins vendant des strings pour hommes cloutés tout à fait édifiants mais… ça n’a plus grand-chose à voir avec le sumo, il est 2h27 du matin et j’ai déjà écrit 5 pages alors… je vous raconterai mes folies nocturnes une autre fois !!!

Je vous laisse en image de cet après-midi bien sympatoches, avec (je précise pour les nullos en informatique !) un petit bouton pour pouvoir regarder les photos en plein écran – celui avec le petit carré à droite).
Bisous à tous, d’avoir attendu tout ça tout ça et pour vos coms.

A tout vite !

[slideshow id=1]

 

Désolée

      7 commentaires sur Désolée

Pardon j’avais promis un article pour aujourd’hui !

Je suis en train de l’écrire mais je n’ai pas fini, il est déjà minuit ici et je suis crevée…

Bref, désolée de vous faire attendre, voire vous faire inquiéter pour mon silence radio mais depuis deux semaines je n’ai pas une minute à moi et les nuits sont courtes !

Je vous embrasse et poste dès que j’ai fini d’écrire ! Promis, vous aurez plein de vidéos et photos dans le prochain post, j’ai déjà tout préparé !

Bisous et merki à tout ceux qui passent ici.

Allô, SOS Amitié ?

      20 commentaires sur Allô, SOS Amitié ?

Aujourd’hui, cela fait pile trois semaines que je suis arrivée à Tokyo.

Nouveaux amis trouvés à ce jour : zéro. (snif)

Bon depuis que je suis arrivée j’ai eu pas mal de choses à faire pour aménager Charlie (dont je vous mettrai les photos bientôt promis), faire ma paperasse etc., donc je n’ai pas encore trouvé trop le temps long. Surtout que j’ai eu mon break de trois jours à Osaka et revu deux amies sur Tokyo.

Mais quand même.

A force d’être tout le temps toute seule et ne faire aucune rencontre, on finit par se faire un peu chier.
Au Japon difficile d’aborder les gens comme ça (à part les host, mais sortez votre porte-feuille mesdames, lol), pour rencontrer des gens il faut : soit avoir une activité extra-scolaire, soit avoir un petit boulot.
Et pour l’instant je n’ai aucun des deux.

Avec ma petite taiwanaise ça avance lentement mais sûrement. De temps en temps elle se met assise à côté de moi et une fois elle m’a même offert une gelée au litchi ! Oui oui oui !
Je croyais que c’était une offrande en guise de dot et être sur le point de conclure, mais la petite est farouche et ne se laisse pas faire dès le premier regard en coin ! lol
Disons surtout qu’elle est pas très causante, dès que c’est la pause elle sort sa psp pour jouer ou dessine, donc j’ose pas tout le temps lui taper la discute.
Ceci dit elle dessine magnifiquement (elle travaille avec une mangaka apparemment, et dessine donc des manga) et ça reste assez fascinant à regarder.
Certaines personnes de ma classe m’adressent de temps en temps la parole, mais ça reste anecdotique et relativement court.
Ceci dit, c’est quand même mieux qu’au début et je pense que petit à petit je devrais avoir des personnes à qui causer régulièrement.
Mais après, de là à s’échanger les numéros et se voir en dehors des cours, il reste tout un chemin à faire.

Juste y’en a une dans ma classe qui n’a pas l’air de m’aimer mais ceci dit elle est antipathique avec tout le monde (mon côté railleur à envie de dire : c’est une Chinoise au Japon, cqfd… mais pour le coup contrairement à l’époque d’Osaka j’ai des Chinois gentils dans ma classe, donc pour une fois je vais résister à l’envie de critiquer :3).
D’ailleurs on devait faire des binômes hier et la prof m’a mise avec  elle. Elle a bougonné un truc dans sa langue que je n’ai pas compris mais qui manifestement n’était pas gentil  et à ce moment là j’ai amèrement regretté de ne pas avoir étudié plus assidument le chinois à la fac, juste pour pouvoir le plaisir de lui répondre « mais je vous emmerde ma petite dame ».
Durant le travail en binôme, elle a été tout bonnement infecte et quand elle a décidé qu’on avait terminé, elle a sorti sa pince à ongle et s’est mise à faire sa manucure en m’envoyant ses ongles dégueu qui me voltigeaient à la gueule…è_é
Enfoiray.
Bref, à part elle que je surnommerai « Dragonne » car j’ai pas retenu son prénom et que je m’en fous, la plupart commencent à remarquer que j’existe et me parler de temps en temps. Et moi aussi, comme dirait mon très charmant frère, j’essaie de me sortir les doigts du c*l, pour taper la discute.

Mais bon rien de plus quoi.

 

–>Tel était le post morose que je pensais vous écrire aujourd’hui.

MAIS !

Une vie peut basculer en quelques heures mes amis !

Ce matin, je suis donc allée à l’école cartable sur le dos (ou sac de princesse à nœud nœud au bras…) et étudié comme une bonne fifille bien sage.
Enfin bien sage… je me suis quand même payée un fou rire toute seule en repensant à une connerie que j’ai rêvé dernièrement où je plantais l’homme le plus beau du monde dans un centre commercial à cause d’une paire d’échasses (oui…). Fou rire particulièrement difficile à cacher puisque j’étais au PREMIER rang…SEULE.
Je crois mes amis que la solitude me monte au nez, puisque je n’ai personne avec qui délirer, je me mets à délirer seule sous le nez du prof, hé oui. 

Et donc samedi, il y’a un match de Sumo.
(oui cette phrase à un rapport avec le reste de l’article).

Et il se trouve que l’école a des places et a proposé à ceux qui le voulaient de s’inscrire pour y aller.
J’ai évidemment postulé direct. Pas que j’ai une passion débordante pour les Japonais obèses en string qui lèvent les jambes et font les bourrins dans un cercle en cordes, mais j’ai décidé de faire cette année tout ce que je n’ai encore jamais fait au Japon.
Et sur ma liste, il y’a notamment : aller voir une pièce de Kabuki, une pièce de Nô, grimper le Mont Fuji (prévu pour cet été !) et donc entre autres, voir un match de Sumo !

Donc si l’école propose, tant mieux, je n’aurai pas à payer ma place, ou chercher dans les journaux quand est le prochain match etc.
De plus ! Ce match est le dernier d’un des deux sumotori qui se retire pour prendre sa retraite, et il y’aura donc la cérémonie où on lui coupe les cheveux à la fin (danpatsu-shiki), et j’avoue que je suis bien contente d’avoir la chance de voir ça car on avait fait une conférence sur la religion shintoïste dans le Sumo à la fac et ça fait toujours plaisir de voir en vrai un truc qu’on a étudié.

Cependant, ce matin quand je suis arrivée notre prof nous annonce qu’on est très nombreux à vouloir venir et qu’ils n’ont pas assez de places donc qu’on doit tirer au sort (pourtant dans ma classe je suis la seule à avoir levé la main pour y aller… é_è).
A la fin des cours on se retrouve donc tous dans une salle pour qu’on puisse tirer au sort.
Les profs nous annoncent qu’ils ont deux sortes de tickets.

 

4 places en « masu-seki » soit des places à la Japonaise qui consistent à des petits coussins par bloc de 4.
Voilà un petit aperçu d’une photo trouvée sur le net :

masuseki

Elles sont près du ring (pas sure que ça s’appelle un ring mais tant pis) et sont donc très chères.
Sinon ils ont des places sur des chaises en gradin, une vingtaine.

Je ne vous cache pas que vu mes genoux pourris, je préfère dix fois avoir une place en gradin…
En plus c’est souvent qu’on voit les Sumo tomber du ring dans leur élan, j’ai pas envie de me prendre 150kilos sur la tronche.
Les ongles de Dragonne suffisent.

Comme les places à la japonaises sont les plus prisées, la prof nous propose de faire un premier tirage au sort pour les « masu-seki » et nous demande donc de faire des groupes de 4.

DES GROUPES DE 4 ???

Et comment je fais un groupe de 4 quand je suis seule comme un rat madame ???
Je me coupe les jambes et un bras et leur donne des petits noms ? 

Je n’ai même pas le temps de sortir un canif pour mettre mes menaces à exécution que j’entends une voix qui dit « Bon on se met à 4 avec Sonia ! Hein Sonia, tu te mets avec nous hein ? »

…??

C’est à moi qu’on parle ?
Qu’ouïe-je ?
Rêve-je, ou quelqu’un est au courant de mon existence ? Et encore mieux, le reconnait publiquement en m’adressant la parole ?
Pincez moi !
Ce ne peut être qu’un rêve !
On m’a parlé !
On m’a même proposé d’aller quelque part avec moi !
DE FAIRE PARTIE D’UN GROUPE ! D’AVOIR UN SEMBLANT DE VIE SOCIALE !

Je réponds d’un air cool et désabusé « Oui, si vous voulez… » pour avoir l’air classe (et surtout pas en chien d’amitié) mais en vrai j’ai le cœur qui danse la lambada !

Dans chaque groupe il faut élire un « leader » qui devra tirer le papier pour le tirage au sort au nom de toute l’équipe.
Elles me désignent leader d’office…
Hé oui, que voulez vous, être leader ne s’improvise pas, c’est dans ma nature. (tu parles, j’étais deg car je me sens toujours mal à l’aise en public).

Je vais donc avec mes confrères leaders des autres groupes vers la prof qui nous tend un sac plein de papiers.
Je tire le mien.
Le déplie et regarde dedans, et y’a rien d’écrit.
C’est quoi ce tirage au sort avec des papiers vierges ? è_é

La prof : qui a eu les croix ?
Tous les leaders lèvent la main sauf moi qui tend misérablement mon papier blanc en ne comprenant rien.
Là j’ai les trois filles de mon groupe qui sautent en l’air et me congratulent : « Ouaaaaiiis !!!! GENIAL, T’AS ASSURE !!! ».

Ah bah j’ai gagné alors. Lol

Evidemment elles étaient ENCHANTEES d’avoir les places à la japonaise vers le devant, mais moi j’ai eu une pensée la larme à l’œil à mes pauvres genoux… 5h assises les jambes croisées, je vais MORFLER.
En temps normal j’aurais demandé à quelqu ‘un d’échanger sa place avec moi, mais en TROIS SEMAINES, c’est ma première ouverture concrète pour avoir des amis, je vais pas la foutre en l’air pour des genoux en toc !
Je vais pas me laisser emmerder par des « masu-seki » de rien du tout ! Non mais !

Comme nous sommes assurées de pouvoir venir au match on peut partir et laisser les autres se disputer les places en gradin qui restent.
Les filles rentrent sauf celle qui m’a intégrée dans le groupe.

Je ne sais pas comment elle s’appelle mais je sais qu’on prend le même cours le vendredi matin, elle s’est mise à côté de moi une fois.
On fait connaissance, je lui demande d’où elle vient.
Premier bug, je comprends pas le nom du pays…
Elle répète… Non vraiment je capte vraiment pas et dois passer pour une demeurée.
Je cherche dans mon dictionnaire électronique et ne trouve pas. Evidemment fallait que ça tombe sur un pays qui n’existe pas è_é.
Pour essayer de situer, je lui demande si sa langue maternelle est le chinois (elle parlait avec des chinoises), et elle me répond « Oui, on parle aussi chinois mais ma langue maternelle est le turque ».

Turque ! Voilà un mot que je connais ! « Alors tu es d’origine turque ? »
Elle : Non non, je suis ourgdjqdhhudfe…

Bon… J’abandonne.
Peut être que son pays ne se trouve pas vraiment sur Terre.

Je lui demande comment elle s’appelle.
Deuxième bug, j’entends mal et croit qu’elle s’appelle « smile »… Je me dis que c’est un prénom bien souriant (…) . Après que je l’ai déjà appelée deux trois fois comme ça, on échange les numéros de téléphone et là elle enregistre son nom dans mon téléphone.
Ah, elle s’appelait Sumaï en fait… 

Bon j’enchaîne les boulettes ! Mais en trois semaines je n’ai plus tellement l’habitude que des humains m’adressent la parole alors que voulez vous, je suis stressée ! Je ne sais plus comment on fait !
Et de toute façon elle n’a pas l’air de m’en tenir rigueur…

Je lui demande où elle habite… A une station de chez moi !!! Encore mieux ! Soit environ 3min en train, et 10/15min à pieds !
De plus on a l’air d’avoir plus ou moins les mêmes goûts et en tous cas, la même envie de s’amuser et de profiter du Japon.
Elle me propose de faire plein de sorties ensembles et de me présenter ses amis japonais à l’occasion.

OH OUIIII !!! PRESENTE MOIIII !!! (évidemment, là ce sont mes pensées, devant elle je reste de marbre : « ouais, ce serait cool »)

YEAHHHH !!! MA VIE SOCIALE VIENT DE FAIRE UN BOND !
Résultat on a bien rigolé sur le trajet du retour à la maison, et on s’est dit au plus tard à vendredi !
  
 

PUNAISE !! ENFIN !!!

Quel est cette douce sensation de chaleur ??
Serait-ce le bonheur d’avoir une ouverture amicale ??

En tous cas ça fait du bieng !!

Je suis AU TAQUET !
Et encore plus contente d’aller au Sumo ! (même si je dois sacrifier mes genoux pour cette amitié nouvelle… il ne faut pas souffrir seulement pour être belle, mais aussi pour avoir des amis, c’est nouveau ça vient de sortir).

Du coup ça m’a reboostée !
Ces foutus Tokyoïtes n’ont qu’à bien se tenir !!!
Sonia est de retour, et cette fois j’y vais plus à la rigolade !
Je vais prendre tous ces foutus Tokyoïtes un par un et m’en faire des amis !
Oui, trente millions d’amis messieurs dames que je vais me faire ! (…Tiens, je n’avais pas vu venir ma blague avant de la faire, \o/)

Nom d’un petit bonhomme en mousse !
(->J’ai peur de dire « Nom de D*eu » et qu’il se venge en ruinant cette amitié qui se profile, ce serait bien son genre à ce vile faquin) 

Bref voilà !
Je vais vous rebloguer la prochaine fois avec des photos car ça doit être lourd de lire des pavés sans images, et j’espère qu’on aura le droit de prendre nos appareils photos pendant le match de Sumo !
Ne serait-ce que pour mon neveu de 5 ans fan de Tekken et lui montrer que sa tata a vu le gros monsieur qui est fort en vrai.
  
  

Sinon, Google est mon ami, et j’ai donc cherché un pays qui parle turque et chinois et qui se situe nulle part sur Terre. Histoire d’avoir l’air moins con la prochaine fois. Et j’ai retrouvé le nom qu’elle m’a dit.
Elle est Ouïghours !
Un peuple nomade qui vit maintenant majoritairement dans la région du Xijiang en Chine (mais apparemment y’en a  aussi en Mongolie, et dans les pays alentours).
Alors, parmi mes lecteurs, sans mentir qui connaissaient ? Je suis la seule inculte ?

Inutile mais nécessaire !

      22 commentaires sur Inutile mais nécessaire !

Raaah !!

Je ne peux m’empêcher de vous exposer mes nouveaux achats ! J’en suis tellement fière, ils viennent de changer ma vie (si si si !)

Je suis donc allée cet après midi acheter de quoi refaire une beauté à mon lit ! (cf. l’article précédent pour ceux qui ne l’ont pas lu).
Pour ça je suis allée à Don Quichotte, une de mes chaînes de magasin préféré. C’est une sorte de foire fouille à la japonaise avec toutes les merdes possibles et imaginables (comme un indispensable polochon en forme de torse…) à prix discount. Y’a de tout, des jouets, bouffe, produits de beautés aux bijoux de grandes marques en passant par l’electroménager…
J’y suis déjà allée une ou deux fois depuis mon arrivée pour notamment m’acheter un deuxième matelas (car oui c’était pas cher mais le premier qu’il mon livré devait faire 2cm d’épaisseur et mon dos et moi même ne faisions pas vraiment la différence entre le matelas et le plancher…) ou encore un aspirateur pour la modique somme de même pas 30 euros.

En sortant des cours je décide d’aller à celui qui se trouve le plus près de mon école et regarde vite fait un plan avant d’y aller. Merci google map, c’est fou ce que c’est pratique le fait de pouvoir se balader virtuellement dans le quartier, une fois sur place, on a l’impression d’être déjà venu et on trouve tout de suite.

Je trouve donc de quoi refaire une apparence acceptable à ce qui me sert de couche ! C’est pas excessivement cher et puis surtout c’est dans mes couleurs… Allez on est au Japon donc n’ayons pas peur du kitch, housse couette etc. couleurs panthère noir et rose, et une magnifique couverture rose avec des coeurs. \o/


Choupi comme tout que je vous dit ! Enfin toujours mieux que le jaune canari troué et  brulé…

Le problème c’est que j’ai tourné un peu dans le magasin pour m’acheter un petit peu de bouffe pas chère et… Je suis tombée sur des choses que je n’aurais pas du voir…
Et comme je suis un être faible, que je n’ai pas pu m’empêcher d’acheter !

Pour commencer une casserole rose avec des coeurs…  Admirez :

Oui rigolez, mais sachez que je la trouve tellement choupette qu’elle me donne envie à MOI, miss-repas-tout-prêt, de CUISINER ! Si c’est pas merveilleux ça ?
Et surtout je vais pouvoir me faire ma bouillotte chaque soir ! Car la casserole que j’avais acheté (bon certes, à 1€…) avant était trop petite et je pouvais pas faire bouillir assez d’eau. Cette fois, grâce à cette superbe casserole de princesse, je vais pouvoir préparer ma bouillote peluche !! Ouiiiii !!!

MAIS CE N’EST PAS TOUT !!! TINDIIIINN !!!

Je garde le meilleur pour la fin…
Je tombe sur le rayon des pyjama… Pour le coup, je jette un coup d’oeil. Je n’ai pu en emmener que trois pour venir, dont un seul d’hiver et avoir un deuxième pyjama bien chaud ne serait pas de refus.
Et là… écoutez, j’ai eu le même coup de foudre que pour ma licorne…
Le graal du pyjama se tenait devant moi. Il a été dessiné pour moi, c’est pas possible autrement. J’en ai eu le souffle coupé.

Un pyjama…….grenouillère……..en polaire……..du……(wait for it)……CHAT DE CHESHIRE D’ALICE AUX PAYS DES MERVEILLES !!!

RAAAHHHHHH !!!

RAAAAHHHHHHH !!!

MON DIEUUUUU !!!!!!!!

RAAAAAAAAAAAAAAAAAHH !!!!!

MON CHAT DE CHESCHIRE !!!!!! AAAAAHHHH !!!!

J’ai failli en faire un malaise !!!! 

Evidemment, je n’ai même pas cherché à comprendre qu’il était déjà dans mon panier.

Pinaise, j’ai presque courru jusque chez moi pour me déshabiller et l’enfiler.

Parfait… Juste parfait. Doux, chaud, chou, et surtout à l’image du plus toqué et fourbe des chatons roses… Dieu, faites que ce ne soit pas un rêve. Ce ne peut être vraaai !!!

Enfin soit dit en passant, si mon chat de cheshire a pas spécialement la côte en France et ne l’avait pas vraiment au Japon jusqu’à maintenant, ça commence ! Et je m’inquiète pour mon porte feuille ! J’ai résisté au stylo, à la montre, à la peluche (pour l’instant…), au drap de bain, à l’agenda (…non c’est pas vrai je l’ai acheté… mais ça fait 4 ans que j’achète mon agenda d’Alice, en rose avec mon chat dessus alors… c’est la tradition que voulez vous) mais là le pyjama polaire c’était trop pour moi, ma résistance a des limites.

Mais pour le coup je suis HEU-REUSE. J’en suis presque contente d’avoir cramé ma couette et avoir été obligée d’aller là bas. On ne lutte pas contre son destin.

Bon je vous laisse regarder comme je suis choue !!! Ouiiiii !!!

 N’est ce point merveilleux ??
Et il va s’en dire que j’ai EVIDEMMENT la queue derrière !

Bon voilà, c’est sur ce sentiment d’intense bonheur (comme quoi il m’en faut pas tant que ça) que je retourne vaquer à mes occupations diverses et variées.

Et rien que pour le plaisir… :

« Ooh, mais il n’y a rien à faire. Parce que tout le monde est fou ici… Vous avez peut être remarqué que je n’ai pas toujours toute…ma tête ?! »

1 11 12 13 14 15 19