De directrice Marketing à Chef d’entreprise…

 

Bon, et si je bloguais ?


Tout d’abord je remercie toutes les âmes qui sont revenues bien volontiers se perdre ici, malgrés mes symptômes aigus de David Copperfilie (soit tendances à disparaître, je n’ai pas besoin de vous le traduire…si ?).

Et merci x2 à tous les mega-gentils (sauf la pustule qui ne fait que m’embêter) qui commentent, j’aime bien lire vos bafouilles après mes blablas.

Et crotte à tous les autres car les absents ont toujours tord, et toc. 

D’ailleurs avant de poster j’ai fais un petit état des lieux du blog. Mine de rien ceci est le 51ème post et mes gribouillons ont dépassé les 450 commentaires… Pour quelqu’un qui abandonne toujours ses blogs au bout de 4 billets, c’est pas mal… même si ce n’est pas régulier mais ça on s’en fout, je fais ce que je veux d’abord.
Bref, à la personne qui écrira le 500ème commentaire, j’envoie en guise de cadeau un magnifique paquet d’épinards customisés à l’iode et césium, cultivés à quelques dizaines de kilomètres de chez moi. 
Qui sera l’heureux gagnant, le suspense est à son comble…

 

Un an de vie à rattraper (on verra si j’arrive à tout vous raconter sans redisparaître, je prends les paris), je vais essayer d’aller dans l’ordre et pas vous perdre en route.

Donc aujourd’hui pour commencer j’ai décidé de vous parler de mon école et notamment de la business class dans la mesure ou au tout début de mon séjour je n’avais pas d’autres activités à part l’école.

Comme je vous en avais parlé l’an dernier quand j’écrivais encore régulièrement, j’avais réussi à entrer dans les classes de niveau avancés et donc les cours n’ayant lieu que le matin.
Les cours se terminent à 12h40 et sont divisés en 4h. Les deux premières heures se passent avec notre classe principale, soit les personnes ayant eu un résultat similaire au test de niveau afin que les écarts ne soit pas important entre les personnes de chaque classe et que tout le monde puisse avoir un cours à son niveau et lui permettant de progresser.
Chose qui manquait cruellement à Osaka puisqu’à mon arrivée j’avais a l’époque un japonais plutot basique et me retrouvais en cours avec des allemands dont certains étaient grands débutants et des chinois/coréens complètement bilingues… Je me souviens avoir eu à rédiger dès les premières semaines un rapport de trois pages sur le trafic d’organe alors que j’avais à peine le niveau d’une conversation quotidienne…

Bref.

Ces deux premières heures se basaient généralement sur de la grammaire, lecture et compréhension de texte, débats en groupe, rédactions, exposés divers, travail en binôme, etc.
On sortait enfin des sentiers battus, ces fameux sujets sur le Japon tout trouvés qu’on retrouve dans CHAQUE manuel de Japonais, pour aborder des sujets un peu plus profonds comme la place de la femme dans la société japonaise actuelle, l’écologie et ce que fait (et ne fait pas…) le pays pour protéger notre petite planète, les aménagements pour handicapés etc…
Enfin on sort des temples, du bushido vulgarisé pour « tout public », des japonais polis et autres clichés réchauffés des cours de Japonais que je me tape depuis des années.
Pas que parler de l’amour des Japonais pour les fleurs de cerisiers me gave, j’attends moi-même avec impatience chaque année le mois d’avril pour aller voir les sakura, mais cela reste des clichés archi-connus dont c’est sympa d’en parler AU DÉBUT de son apprentissage, pas après un master de Japonais.
Cette fois on parlait de sujets actuels et sur lesquels on pouvait débattre plus profondément que sur le fait que les Japonais mangent des sushis.
Le seul sujet non abordé étant la Seconde Guerre Mondiale, pour des raisons évidentes et assumées, « pas de tension pendant les cours ».

Il y’a généralement trois profils d’étudiants parmi les personnes entrant dans ce genre d’école.
1) Ceux qui veulent apprendre le Japonais puis retourner dans leur pays pour l’utiliser comme arme afin de trouver un travail plus rapidement, 99% des élèves étant des asiatiques dont l’économie du pays est dépendante de l’échange avec le Japon.
2) Ceux qui sont venus pour tenter leur chance et trouver un travail ici (et les gens qui suivent m’auront reconnue ici).
Mais surtout et en grande majorité, 3) ceux qui veulent intégrer une université japonaise et obtenir des diplômes dans le supérieur au Japon. Sachant qu’au Japon l’entrée à l’université se fait sur examens connus pour être difficiles, si un étrangers veut entrer dans une université Japonaise, à moins qu’il vienne en échange universitaire comme c’était mon cas à Osaka, il sera logé a la même enseigne que les Japonais et devra passer tous ces examens d’entrée.
D’où un contenu de cours un peu plus évolué que ce que j’ai l’habitude de voir, histoire de former les étudiants à être capables de disserter sur des phénomènes de société typiquement Japonais ou avoir plus de répondant lors des entretiens.
Bref, je trouvais ces cours bien menés et efficaces car finalement en 4h par jour seulement j’ai beaucoup appris, bien plus qu’en deux années de master en tous cas (où j’ai plutôt régressé en fait).
La seule chose dérangeante étant les travaux de groupe… Les Chinois restant entre Chinois et Coréens entre Coréens, on avait souvent tendance à faire comme si je n’existais pas et continuer à parler dans sa propre langue. Si les premiers mois j’ai fais des efforts pour établir un échange, après je suis passé à l’indifférence et restais dans mon coin.
J’ai eu quelques amitiés éphémères, des gens venant discuter avec moi quelques fois par curiosité pour ne plus jamais revenir… Mais ça, mes amis aux yeux bridés me l’ont fait tant de fois ces dernières années que ça ne m’atteint plus beaucoup, je les regarde défiler en espérant vaguement une amitié puis hausse les épaules si je ne les revois pas.

Les deux dernières heures de la matinées sont des cours où les classes se mélangent et où on choisit les matières selon nos objectifs et nos goûts. A chaque début de trimestre on a une liste de plusieurs dizaines de cours différents et on est libre de choisir et se créer son petit planning de la semaine.
Il y’en a vraiment pour tous les goûts, lecture de roman à l’eau de rose (j’ai failli le prendre d’ailleurs :D), perfectionnement de l’écrit, histoire japonaise, apprendre à écrire un courrier officiel, entraînement à écrire des cv et passer des entretiens pour obtenir un baito (petit boulot pour se faire de l’argent, retenez ce mots les non japonisants, c’est un ordre !), révisions de kanjis, préparation au 1kyu écrit, 1kyu oral etc… 
Et aussi une liste de cours « loisirs » pour apprendre le Japonais en s’amusant. Et là vous avez apprendre le Japonais en « Séries télé » , « Films » , « Manga », « Animés », « Tourisme » , « Faire la cuisine » et j’en passe.
En tout il y’avait tellement de cours différents et pour tous les goûts (même préparation au TOEIC  pour apprendre l’anglais en même temps que le Japonais) qu’il serait impossible de tous vous les dire, d’autant plus que d’un trimestre à l’autre de nouveaux cours faisaient souvent leur apparition suivant la saison ou l’idée des élèves.
Une seule règle : ne pas prendre plus de trois cours loisirs sur la semaine, soit au moins deux sérieux.

Avant d’entrer dans une école de langue, j’ai regardé des dizaines et des dizaines de sites d’écoles pour comparer les styles d’apprentissages et possibilités et que je sache, mon école est la seule à adopter ce système et tout ce panel d’options ce qui a contribué à en faire mon choix.

Mais la principale raison est aussi que c’est la seule école qui proposait une formation en business class, soit une classe spécialement réservées aux personnes ayant pour but de trouver un travail au Japon.

De tous les sites d’écoles j’ai choisi celle là pour ça et n’ai jamais regretté. Je vous avais dit l’an dernier que les profs étaient bien, qu’ils étaient réellement  à l’écoute des élèves et avaient l’air d’enseigner par plaisir et non pour le salaire à la fin du mois.
Et bien en 15 mois je n’ai jamais changé d’opinion malgré tous les professeurs que j’ai eu (on change à chaque trimestre) et au contraire, je dirai que dans tout mon looooooong parcours scolaire, c’est bien la seule école que j’ai trouvé exemplaire. Une administration plus qu’efficace, à l’écoute, des professeurs qui en plus de vous enseigner réellement quelque chose étaient toujours prêts à aider et soutenir, un suivi régulier et irréprochable…
Non vraiment, j’ai longtemps hésité avant de me lancer dans cette école, car quelque part je trouvais un peu débile de refaire une école de langue japonaise alors que j’avais déjà un master et une année d’échange derrière moi, et aussi parce que la scolarité au Japon coûte un bras (voire les deux) et que ces écoles de langues n’échappent pas à la règle.
Y aller signifiait donc finir mes études vraiment tard et en plus faire un prêt et dire au revoir à mes petites économies.
Choix pas super évident à faire quand tout le monde bosse autour de vous et commence à gagner sa vie, mais que je ne regrette pas au final car je pense que si je ne l’avais pas fait, je ne serais pas où je suis maintenant.
Bon je me retrouve avec mon prêt sur les bras mais… bah je suis une warrior et maintenant que j’ai un travail… encore une année ou deux (ou trois…) de galère et après je deviens Bill Gates.
Quoi que non, je deviens Steve Jobs, Bill Gates c’est has been.

Et donc je tenais tout particulièrement à souligner l’efficacité de cette école et la gentillesse des gens qui y travaillent, car j’adore me plaindre, j’adore critiquer et ENCORE PLUS quand il s’agit d’un établissement scolaire ou d’une administration.
Alors le fait qu’après 15 mois je n’ai absolument rien à y redire tient franchement du miracle (prononcez miracle à l’américaine, ça fait plus sensationnel).

Ah si, y’a un petit truc qui m’a mis la mort mais ce n’était pas tellement la faute de l’école. Moi qui était super motivée pour obtenir une bourse… Pour l’obtenir il fallait soit avoir pour ambition d’entrer dans une université Japonaise après, soit être originaire d’Asie…Et moi, l’université je l’ai assez vue et il me paraissait difficile de me faire passer pour une thaïlandaise donc… pour parler bien, dans le cul la balayette.

Donc voilà, à part ça, c’était vraiment très bien et je remercie vraiment toutes les personnes qui se sont occupées de moi durant ces 15 mois, même sur la fin où j’étais à fond dans ma recherche d’emploi, dormais en cours sous la fatigue et le manque de sommeil, et ne rendais plus mes devoirs, trop occupée avec mes cv. Ils ont continué à m’encourager et au lieu de me faire des remarques sur mes absences, m’ont soutenu de plus belle.
Bref, si quelqu’un est intéressé par une école de langue japonaise, alors je vous la recommande : Tokyo Galaxy Japanese Language School (ou 東京ギャラクシー日本語学校).

Les trois premiers mois je les ai donc passé en classe normale et ils sont passé comme une lettre à la poste, c’est allé très très vite.

Après ces trois premiers mois, j’ai intégré la business class. Il fallait avoir un certain niveau acquis pour pouvoir y entrer et plus de 90%  de taux de présence.
Pour la business class seulement, on ne peut pas choisir ses cours des deux dernières heures, ils nous sont imposés et en rapport avec le monde de l’entreprise ou économie japonaise.
J’ai voulu intégrer cette formation car c’était celle qui sans aucun doute m’aiderait le plus dans ma recherche d’emploi… mais j’appréhendais aussi ce moment.
Les trois premiers mois étaient vraiment super cools, les cours « loisirs » aussi super sympas…
Et là, j’avais peur d’intégrer une classe à part, à l’atmosphère un peu plus rigide.
Que des cours en rapport avec l’entreprise, l’économie, les manières au travail… une rigueur plus affirmée concernant les absences, les rendus de devoirs etc. Bien que je n’ai  pas payé une telle somme pour glander, le fait d’avoir cette petite ambiance « sérieux» me pesait un peu.
De plus il fallait s’acheter un costume pour la venue de visiteurs ou pour quand nous, nous irions en visite quelque part.
Et puis moi qui avait enfin trouvé une amie (vous vous souvenez de Sumaï ?), en entrant dans cette classe spéciale, on aurait plus aucun cours en commun ni rien.

Bref pour tout dire, j’appréhendais un peu d’y entrer car je sentais que mes trois premiers mois étaient une reprise en douceur et qu’à partir de là, ça allait être plus sérieux.
Je me suis mise dans l’ambiance avant la rentrée et donc après plusieurs années de tests de couleurs en tout genre, j’ai dit adieu à regret à mes précieuses mèches rouges pour revenir à des cheveux noirs…
De toute façon, si je voulais un travail dans une entreprise japonaise, le rouge était tôt ou tard voué à disparaître alors…

Et donc, au deuxième trimestre, c’est limite à reculons que je suis entrée dans cette classe avec la peur d’être encore déçue (traumatisée de mes expériences scolaires où j’ai souvent appris que du vent…) et de m’y ennuyer ferme.

Et finalement ces 6 mois ont été les plus formateurs et les plus rapides de ma vie. J’ai même été profondément triste de revenir en classe normale une fois la formation terminée, voire même trouvé que ça ne me servait plus a rien.
Alors il y’a eu un ou deux cours super prises de têtes notamment sur les rédactions de courriers et les formules toutes prêtes à employer selon saisons, climat etc (que d’ailleurs 9 mois plus tard j’ai complètement oublié… mais j’ai toujours mes fiches d’exemples) mais le reste était très bien.

Déjà ça a été la classe la plus mixée que j’ai eu. Corée, Chine, Taiwan, Thailande, Inde, Malaysie et… Allemagne ! Enfin, c’était une coréenne née et élevée en Allemagne donc elle trompait l’ennemi en se fondant dans la masse, mais voir une coréenne parler Japonais avec l’accent allemand valait le détour, véritable représentation humaine du mot « globalisation ».
Bref, le fait que ce soit un peu plus international que d’habitude a un peu décimé les clans habituels Chine/Corée et ont rendu l’ambiance de la classe nettement plus conviviale.

L’entrée en matière a aussi été sympa.
Premier jour, on nous demande de faire  4 groupes.
Puis ils nous proposent 4 types d’entreprises :  Hotels Resort, Agence de Voyage, Restauration et Agence publicitaire.
Chaque groupe choisi le type d’entreprise qu’il veut faire et on tire au sort en cas de choix en commun.

Je voulais être l’agence de voyage, les autres ont accepté de suivre, et mon caprice fut exaucé (que voulez vous, être leader ne s’invente pas… et on devient pas Steve Gates – Bill Jobs ? – en restant en retrait !).

Ensuite on devait choisir nos statuts, une place dans l’entreprise. Le seul garçon du groupe est devenu naturellement le directeur « shachô », une autre voulait être réceptionniste, une autre commerciale… je m’invente directrice marketing (ouais directrice rien que ça, quitte à jouer j’allais pas me faire laveuse de carreaux non plus, aussi noble soit le métier).

Puis notre première tâche fut de trouver un nom pour notre entreprise et lui trouver une spécialité.
Pas trop inspirés, on décide que notre agence sera spécialisé dans les tours Asie-Europe. Et on appelle notre entreprise AYUMI Tour.
Pas pour Ayumi Hamasaki, non…
A pour Asia, YU pour Europe (prononcé à l’anglaise, ça fait yu) et MI pour… mon dieu je ne sais plus !
La sénilité me guette, c’est affligeant…
Pourtant le mi avait aussi sa signification… et bien zut si ça me revient je vous le dirai.
Et donc il fallait aussi inventer un historique de l’entreprise, un profil etc.

Nos premiers devoirs : créer notre carte de visite personnelle et l’envoyer par email à l’adresse de nos professeurs.
(Cette histoire de MI me chiffone, ça ne me revient pas… si l’un de vous trouve ce que c’était en commentaire, je lui offre une brique de lait iodé, pour accompagner les épinards)

On fait donc nos cartes de visites et envoie ça par email.

Le lendemain on continue en douceur. On nous informe qu’à chaque nouvelle recrue dans une entreprise, on se fait sa petite session de jikoshokai (si vous avez oublié ce que c’est, relire ici). Evidemment, le contraire m’aurait étonnée.
Mais dans le monde de l’entreprise, jikoshokailler devient tout un art, y’a certaines phrases à placer, faut se rabaisser un peu en disant qu’on est encore un fruit pas mur dans l’entreprise (traduction littérale merci lol) pis faut parler en courbettes y tout y tout…
On commence donc par retenir ces expressions, on se fait des séances de simulations, ou chacun à notre tour on vient d’entrer dans l’entreprise AYUMI et on se présente à nos collègues.

Et les cours ont commencé comme ça… et sont devenus de plus en plus complexes.
On a appris a répondre au téléphone, les phrases à dire à ne pas dire, puis c’est passé au niveau supérieur, puis supérieur….
Et pour les simulations, et bien comme on était censé avoir quatre entreprises dans la classe, on les faisait interagir.
Jusqu’à créer de véritables histoires. L’hôtel faisait une soirée spéciale et avait besoin d’un restaurateur. Pour les voyages proposés par Ayumi nous avions besoin de trouver des partenaires dans hôtellerie. Le restaurateur avait besoin de publicité et demandait une campagne… L’agence publicitaire voulait organiser un voyage avec le comité de l’entreprise et venait s’adresser à nos services pour qu’on leur propose un truc sur mesure.  Etc.

Autant de petites histoires nous permettant de passer de la simple jikoshokai à d’autres situations réelles comme les échanges d’email au sein de l’entreprise, avec des entreprises extérieures, échange de courrier, prise de rendez vous, présentation power point, rédaction de devis, discutages de prix, signature de contrat etc.
Je pense en toute honnêteté qu’on a tout fait.
On avait des budgets de décidés et on se devait de les respecter pour ne pas tomber dans le surréalisme non plus.
On a même simulé des réunions de bureau ou chaque personne présentait son idée, son projet et où on apprenait à débattre en diplomates, contredire son collègue, reprendre son idée et la critiquer avec toute la politesse du monde…
Des petites choses qui peuvent paraître futiles mais qui finalement, peuvent vous permettre de ne pas terminer dame pipi à la Amélie Nothomb quand vous les connaissez.
Lors de nos simulations, notre professeur nous filmait parfois. Chose Ô combien désagréable mais finalement indispensable.
J’étais la première à râler car je ne voulais pas être filmée mais finalement quand j’ai reçu le dvd et du le regarder pour écrire mon rapport dessus, je me suis CHOQUÉE.
J’étais bourrée de tic genre dire « ano » (« heu » en japonais) toutes les 30 secondes, bref un truc immonde et ce petit moment désagréable de mattage de dvd m’a permis de corriger ce vilain défaut.
Et maintenant ça me fait un souvenir…

A savoir que nos cartes de visites nous on servi tout le temps dans la mesure ou nos professeurs les avaient faite imprimer et que comme au Japon la carte de visite c’est limite plus important que le permis de conduire ou la carte d’identité, on a même eu un cours sur les manières à respecter lors de l’échange et on échappait pas au rituel à chaque simulation avec un client potentiel.

On a eu aussi l’apprentissage d’écrit de cv (sachant qu’au Japon un cv s’écrit A LA MAIN, ce qui est on ne peut plus triste) car la manière d’écrire un cv pour un baito et celle pour un vrai travail est évidemment différente, et puis les choses à ne pas dire en entretiens etc.
La chose a été poussée jusqu’à ce qu’on nous demande quelle entreprise on comptait tenter.
Les professeurs se renseignaient sur l’entreprise en question, histoire, activité, rivaux etc… puis on devait leur envoyer notre cv et ils nous convoquaient pour un entretien des plus sérieux et produit dans les conditions d’un véritable entretien. C’est-à-dire le costume de rigueur et l’entrevue avait lieu dans un vrai bureau et non une salle de classe, avec un professeur qu’on avait jamais eu, pour plus de réalisme. Comme ils étaient renseignés sur l’entreprise qu’on visait ils nous posaient toutes les questions pièges possibles.
Bref, ils se sont réellement cassé l’arrière train pour nous préparer un maximum au monde de l’entreprise japonaise et ne pas se faire avoir.

Ils nous ont aussi organisé des visites dans plusieurs entreprises et de nombreux guests sont venus nous voir pour nous donner des conseils et répondre à nos questions : anciens élèves ayant réussi, sorte de pôle emploi spécialisé pour les étrangers et même un avocat venu nous expliquer les histoires de retraites et taxes à payer selon travail, visa etc (mais ça j’avoue que c’était compliqué et que j’ai pas tout compris…).

Ajoutez à cela, à la place des cours options, une formation intensive au 1kyu, STBJ et BJT (je referai un article sur ces examens pour les intéressés) pour avoir un minimum de bagages, ainsi que des cours où on lisait des articles de journaux sur l’économies ou entreprises célèbres, rédaction de dossiers professionnels, mattage d’émission sur diverses compagnies sur un fond de comédie quand même pour pas qu’on fasse une overdose…

Non vraiment j’ai trouvé ça super du début à la fin. Pendant ces 6 mois mon niveau de Japonais à fait un put*in de bon en avant et j’ai réellement eu l’impression de faire quelque chose d’utile pour une fois.
Car parler japonais c’est une chose… mais le japonais d’entreprise et toute la culture qui va avec, c’est pas du tout la même chose.

Au second semestre on pouvait refaire les groupes et changer de type d’entreprise. Cette fois j’ai voulu être l’agence de pub événementiel et on a du créer des events promotionnels à la demande d’un client dans l’agro-alimentaire…  Et pareil, en respectant les budgets etc, on a même dû se renseigner auprès de véritables entreprises pour se renseigner sur comment ça se passait et les possibilités, 🙂
Et cette fois, le shachô, c’était moi ! Ça y est, j’étais devenu le big boss de ma boite, OH YEAH. Et en seulement trois mois mesdames et messieurs et avec une réorientation professionnelle de tourisme à publicitaire, qui dit mieux !?
D’ailleurs j’ai viré mon designer au moins 3 fois, il faisait que sécher les cours, le saligaud !

Voila mon pavé concernant l’école en elle-même.
Je vous parlerai un peu plus des gens et des sorties organisées la prochaine fois.

…Et à part ça… j’ai toujours pas retrouvé pour le MI d’Ayumi Tour… Ca reste un MIstère…(ok c’est nul, je vais me coucher)

22 thoughts on “De directrice Marketing à Chef d’entreprise…

  1. Myriam

    Super intéressant ton parcours. Pas très évident non plus. Mais bon quand on connait la mentalité bosseuse (ou bosseusse????) des japonais, je ne m’étonne pas que les simulations-cours étaient si poussées.
    Tu te plais toujours bien?

    Pour le Mi : Mi de Miyavi??? lol

    Si je suis la 500ème, tu gardes les épinards radioactifs, veux encore vivre quelques années malgré qu’elles diminuent. sniffffff

    Reply
  2. Danie

    oh, ça a l’air super intéressant en tous cas. Limite, ça donnerait envie XD.

    Mais comme dit Myriam, c’est un parcours intéressant même si pas évident.

    En MI, à part, miyavi, je ne vois rien. o_o

    Reply
  3. craquinette

    J’ai eu la meme idée que les autres, c’etait le Mi de Miyavi que t’avais imposé à tout ton groupe et pis c’est tout! 😀

    Reply
  4. Marion

    gosh, je veux cette école. de toute façon, quand jvois ton niveau de japonais, j’ai envie de suivre tes traces XDDD mais faudrait que je me sorte les doigts du cul déjà, hahahahahahahahhaa

    Reply
  5. Camille

    Bon, bah en fait je n’ai jamais posté de commentaires, mais ça fait un bon moment que je te lis.. du moins ça remonte à avant ton bug d’un an sur l’article de la St Valentin XD (en passant, je suis vraiment contente que tu repostes, même si je suis restée dans l’ombre jusque là !)

    Et au risque de répéter ce qui a déjà été dit, ton parcours est vraiment intéressant, mais quelque part ça me fait flipper >.< J'vais bientôt finir ma première année de japonais/coréen, et euh quand je vois que parfois c'est aussi difficile, ça me fout les chocottes (petite nature oblige ^^). Bref, je t'admire parce que déjà t'as osé 😀 et tu t'es accrochée ^^

    Reply
  6. Archessia

    ‘tain, j’ai passé 2h sur ton blog à m’en exploser les yeux et pourtant j’ai pas encore tout lu !
    Ce qui est sûr, c’est que je suis amoureuse de ton blabla <3
    Ton parcours est fascinant, ça me donnerais envie de faire mes bagages, et en même temps ça me fout une trouille monstre, car tu racontes tout ça avec beaucoup de réalisme, je m'y croirais par moments.
    Bref, t'as officiellement une nouvelle fangirl =D
    J'ai hâte d'en savoir plus sur ce que tu as vécu (et vis en ce moment aussi, quand même).
    Et ouais, miyavi, what else ?

    Reply
  7. Sonyan Post author

    Myriam >> Ben disons que les cours que j’avais eu a Osaka etaient pour la plupart franchement mauvais et peu adaptes et ma vie quotidienne m’avait beaucoup plus appris que les cours de l’epoque. C’est la premiere fois que je tombe sur un etablissement qui s’inquiete reellement de ses eleves.
    Si tu es 500eme, je t’offre le droit de m’envoyer les super bons chocolats que tu avais ramene au concert de miyavi en 2008 ! lol

    Danie >> Faut dire qu’entre cette ecole et Lyon III, y’a un pas… Voire un monde lol
    Mais oui, meme si je n’aurais surement pas fait cette ecole si je n’avais pas eu de soucis de visa, je ne regrette pas de l’avoir fait 🙂

    Carole >> A vrai dire, c’est meme parce que quand j’ecrivais j’arretais pas de me dire « MI » comme miyavi que j’ai pas pu me souvenir du vrai sens ! lol
    Donc oui en plus ca fait l’unanimite alors !

    Marion >> « Mes traces » lol A quand mon etoile sur Hollywood boulevard ? lol
    Je ne sais pas encore ce que tu vas decider pour rester l’an prochain mais si jamais tu ne trouves pas de travail ou d’universite, franchement rien ne t’empeche d’y aller ca ne fait vraiment pas de mal. Tout est divise en trimestre et tu peux decider d’arreter a la fin de chaque trimestre (par contre si tu as paye d’avance ils ne remboursent pas donc si tu n’es pas sure de la duree, mieux vaut payer au debut de chaque trimestre). Et si tu decides de rester plus longtemps, ils te rallongent le visa (tu peux rester jusqu’a deux ans mais toi aussi tu as un bon niveau de japonais donc pas besoin de deux ans 🙂 )

    Camille >> Ooooooohhh !!! Une lectrice secrete ! Comme ca fait plaisir dis donc *___* Surtout que les personnes venant ici sont generalement que des amis ou de la famille donc quand mes stats me sortent 100 visiteurs, je me demande bien qui sont ses lecteurs de l’ombre lol Ton commentaire me fait donc super plaisir ! Et sache que je t’envie un chouya car apprendre le coreen faisait partie de ma liste mais jamais trouve le temps.
    Anyong Hasseyo<3
    Tu es en premiere annee de fac ?

    Archessia >> Dis donc, un honneur que tu me fais a venir te perdre ici plus de deux heures…*__* Enfin c’est vrai que j’ai une legere tendance a ecrire des gros blocs, dur d’en venir a bout !
    En plus pardonne mon gout exacerbe pour le rose, en effet tu dois avoir les yeux exploses XD
    Y’a rien de plus excitant que de faire ses bagages et tenter sa chance ailleurs. Mais franchement ce n’est pas facile tous les jours meme si pour ma part je trouve qu’avec le recul, bonnes ou mauvaises experience, ca vous change completement et oblige a aller de l’avant.
    En tous cas merci, je te lis moi meme regulierement 🙂

    Reply
  8. Camille

    De rien ^_^
    Oui je suis en première année de fac, mais à Paris moi. Le coréen c’est seulement une mineure en fait. Et puis tu sais, même si visiblement t’as pas de temps pour le moment, tu pourras toujours apprendre le coréen par toi-même ^.^ (pis bon, niveau grammaire c’est comme le japonais quoi x). J’avais pas mal hésité avec le chinois, mais avec les idéogrammes je pense que j’aurais eu du mal ^^’
    Enfin voilà, suis fidèle au poste, et suis pressée de lire ton prochain pavé .> Parce que quelque part, comme j’ai prévu de partir en L3 ou M1, j’ai un peu peur de me retrouver à l’écart à l’autre bout du monde >.<

    Reply
  9. Camille

    Aaaah, y a un bout de mon commentaire qu’a disparu O.O Donc je te demandais en fait si au Japon visiblement c’était si dur de s’intégrer (parce que vu ce que t’écris c’est pas la fête tous les jours XD) ? Que ce soit les étrangers ou les Japonais ?

    Reply
  10. Sonyan Post author

    Camille >> Tu es en fac a Paris ou a l’Inalco ? Moi par gout je préfèrais prendre Coréen en mineure aussi mais à force d’entendre le sempiternel « la chine c’est l’avenir » j’ai pris chinois. Résultat trois ans après je savais toujours à peine me présenter mais bon.
    Par contre tu m’impressionnes d’être revenue aussi vite sur le blog car les autres je les ai prévenu mais toi O_O
    Et s’intégrer au Japon… C’est dur sans l’être. Si tu veux des connaissances, tu en auras à la pelle. Si tu veux des vrais amis à qui parler et revoir régulièrement… franchement c’est beaucoup plus difficile.
    Perso je dois avoir 200 noms dans mon téléphone dont 70% dont je ne me souviens à peine qui c’est. C’est triste mais souvent comme ça. Après si tu as une activité ou tu peux revoir régulièrement les mêmes personnes (clubs, baito, classe a la fac) alors c’est un peu plus facile peut être mais faut s’accrocher car là bas dire « on se rappelle et on sort ! » c’est comme se dire « Ciao, a + », ils le pensent pas forcément.
    Bon chacun a son expérience mais généralement les étrangers que j’ai connu au Japon avaient le même avis sur la question…

    mioche >> T’arrives trop tard, c’est miyavi pis c’est tout è_é Pis t’as pu l’âge de te faire appeler mioche, vieillasse è_é

    Reply
  11. Camille

    A Paris 7 ^^ je préférais, y a moins de monde XD Mais j’ai l’impression que moi et le coréen ça va faire un petit peu comme toi et le chinois : à l’écrit ça va, mais même en le bossant j’arrive pas à avoir l’aisance que j’ai en japonais (bon même si le problème, c’est sans doute la prononciation °.°). Ca devait être chouette chinois ^^
    Euuuuh, bah en fait ton blog était dans mes favoris, et de temps en temps j’allais voir, espérant toujours que tu reviennes <3

    Oh oui c'est ce que j'ai cru comprendre T.T Enfin merci de m'avoir répondue 🙂

    Reply
  12. Sonyan Post author

    Camille >> Oui c’est vrai que la prononciation du coreen est difficile aussi, j’ai essaye de retenir quelques mots cette annee, sur certain j’ai eu du mal. Y’a pas a dire, niveau prononciation le Japonais est le plus facile de loin que ce soit n’importe quelle langue asiatique (voire langue tout court, me semble que c’est la langue qui a le moins de phoneme au monde… Enfin on va pas debattre linguistique lol)
    Le chinois c’etait pas top. Nos professeurs etaient pour la plupart des etudiants qui faisaient ca en baito et ne parlait pas beaucoup francais donc pour comprendre ce qu’on nous disait c’etait pas top. Puis 80% de la classe en avait rien a cirer et se tapait des tournois de psp ou de morpion alors dans la cacophonie generale, dur de se concentrer et j’ai fini par perdre le fil aussi. C’est dommage je suis sure ca me servirait maintenant pourtant… Tant pis.
    Et au plaisir, si tu as d’autres questions ou d’autres remarques dans les posts a venir n’hesite pas 🙂

    Reply
  13. Alexiel

    Ca faisait longtemps que j’étais pas passée.
    Honte à moi !

    C’est sympa de partager ton expérience. Moi qui aime pas m’exprimer en public, les simulations comme ça, ça me ferait grave flipper (et paniquer).
    En tout cas c’est cool que ton école te plaise et que les profs soient compétents et investis. Au moins tu perd pas temps et ton argent.

    Reply
  14. Sonyan Post author

    Alexiel >> T’inquietes, vu le temps que j’ai mis avant de rebloguer, je suis meme honoree que tu reviennes 😀
    Ouais sous mes airs je suis pas specialement fan du parlage en public donc j’ai eu du mal aussi (surtout quand on etait filmes… v_v) mais bon on sait qu’on doit y passer et que ca va etre comme ca tout le long donc au bout d’un moment on se resigne quoi.
    Et en effet je pense pas trop avoir perdu mon temps et mon argent et c’est bien le principal 🙂

    Reply
  15. Estelle

    Salut!

    Ton parcours est effectivement ineressant et je me demandais si tu aurais le temps de repondre a qq questions?
    je vais suivre mon ami qui sera envoye au Japon en tant qu’expat (supers conditions financieres, logement… donc pas de souci a ce niveau). Seulement nous ne sommes pas encore maries et je ne parle pas japonais. J’ai la ferme intention de me mettre a l’apprentissage de cette langue si je veux trouver un travail dans mon secteur d’activite (communication marketing, master + 5 annees d’experience) meme si j’ai conscience que ce sera tres difficile.
    Je voulais savoir quelles solutions s’offrent a moi en terme de visas (dans le pire des cas, je fais une demande de working holiday mais ca m’empecherait de trouver un vrai job). Je suis biliguue en anglais donc est-il possile de se faire sponsoriser par une ecole pour le visa de travail si je souhaite donner des cours? Est-ce qu’en s’inscrivant dans une ecole comme la tienne pour suivre des cours on obtient un visa etudiant? Quels jobs/travil as-tu trouve? Quel etait/est ton niveau de japonais/anglais?
    Merci beaucoup d’avance!

    Reply
  16. Sonyan Post author

    >Estelle >> Bonjour Estelle, merci pour ton commentaire !
    Je ne sais pas combien de temps vous comptez rester au Japon (voire si c’est definitif) mais manifestement c’est pour un moment donc mon conseil, avant de « griller » ton visa vacances travail serait de faire une école comme je l’ai fais. Ils prennent les grand débutants aussi et la plupart des gens peuvent se dépatouiller après seulement plusieurs mois.
    Elle donne effectivement un visa étudiant pour une durée d’études de plus d’un trimestre et tu peux y rester jusqu’à deux ans, au delà ils ne te fournissent plus de visa.
    Tu as un bon bagage donc je pense que tu pourras trouver mais il vaut mieux que tu aies déjà un visa car très peu d’entreprise acceptent de sponsoriser, ça a été mon problème majeur pendant ma recherche, tout allait bien jusqu’à ce qu’on aborde le fait que mon visa allait expirer et que j’avais besoin d’un visa travail.
    En plus sans parler Japonais ça me parait difficile d’intégrer une entreprise, sauf si tu vises des entreprises américaines ou française où, si tes compétences en marketing suffisent, ils peuvent passer outre sur le niveau de Japonais. Mais je pense vraiment que pouvoir parler un minimum est un plus et faire une école de langue, même pas longtemps pour avoir les bases serait plus approprié quitte à rebasculer en working holidays après. Problème avec le working holidays, c’est que tu ne peux pas beaucoup travailler dans la semaine et en plus l’état taxe 20% de ton salaire…
    Sinon pour obtenir un visa en travaillant dans une école, ce sera éventuellement possible si tu travailles déjà pour eux depuis un moment et fidélisé une clientèle, si tu n’as pas de revenu suffisant par mois et une certaine stabilité, je doute que ça passe (et comme tu n’es pas mariée, la bonne situation de ton ami ne sera pas prise en compte je pense).
    Après fait attention à ne pas te faire embaucher que pour professeur d’anglais et d’avoir des cours de français aussi, sinon ils peuvent te refuser le visa sous peine que tu n’es pas native donc n’a pas à enseigner l’anglais, un ami s’est fait avoir comme ça il y’a deux trois ans…
    Bref essayer d’avoir un travail en accord avec ses diplomes et sa nationalité est le plus sur.
    Et sinon moi, je suis venue avec un niveau 2kyu (je ne sais pas si ça te parle en fait…) et suis passé business level en japonais et anglais.
    Pour les petits jobs, tu trouveras facilement dans la restauration et donc les écoles.
    Voila !
    En espérant avoir pu t’éclairer un peu, mais comme ce n’est que mon avis et mon expérience, n’hésite pas à demander à plein d’expatriés leur parcours 🙂

    Reply
  17. Alice

    Waoh jsuis à la bourre >_<

    Euh, MI pour la mer ? le voyage, la mer, ça se tient un petit peu non ? bon ok -_-

    Mel, encore, encore ! ^^

    Reply
  18. Sonyan Post author

    Alice >> Pour une fois que j’ecris plus vite que tu ne lis ! lol
    Mi je crois que c’etait pour une des lectures de 美 qui veut dire beaute mais je ne suis plus sure…

    Reply
  19. Junie

    Tout d’abord Bonjour!
    (oui ça fait un peu sérieux mais « tout d’abord Hey ou coucou » c’était pas génial.. >< Tout d'abord bongiorno peut-être? :D)

    Il va peut-être peut-être falloir que j'arrête de venir sur ton blog parce que
    1* Je suis censée réviser
    2* A 4heures du mat' je suis toujours éveillée et sur l'ordi !
    Lol!
    Mais je suis contente d'être tombée dessus, et pour rejoindre les commentaires précédents (d'ici ou d'ailleurs ^^) ton parcours est super intéressant et ton blog est vraiment différent de ceux que j'ai "cliquetés"
    Il annonce bien la charge de travail qui nous attend et la persévérance à mettre de réserve ! : )

    Bon j'avoue que si je laisse ce commentaire (pas que j'ai la flemme mais d'habitude je n'ose pas trop :o)
    c'est que j'ai également quelques questions, et si tu voulais bien y réponse ce serais très chentil! (j'enverrais bien un cadeau mais les frais de poste me font réfléchir :D)

    Je me lance:
    1* Ton descriptif de l'école donne vraiment envie! Et puis c'est toujours rassurant de savoir avant qu'une école est sérieuse!
    Je ne pense pas avoir vu ça sur le site internet, mais j'avais vu que d'autres écoles demandaient le niveau maîtrise pour la business class, est-ce que c'est le cas ici?
    Aussi est-ce qu'il y a un supplément pour l'option business? (*suspense*)

    Je me demandais aussi comment tu as fait pour "conserver" ton anglais? J'aurais un peu peur de le perdre en me focalisant sur le japonais–

    2* A propos, est-ce qu'un niveau licence est "suffisant" pour trouver du boulot au Japon? Je lis souvent qu'un niveau maîtrise est vivement recommandé, et même si je pense qu'avec du travail on arrive à tout (ou presque), ça m'inquiète un petit peu!

    3* Tu dis (quelque part) que les gaijin houses sont en gros de l'arnaque niveau prix, est-ce que tu aurais des conseils pour trouver un appart' sur Tôkyô en tant que non japonais? Quelles seraient les conditions pour passer par une agence traditionelle?
    Ah- et quelle fourchette de prix pour un loyer mensuel semble correct? (pour une pauvre ? ^^)

    4* Dernière question avant de me prendre un chausson dans la tête!! 😀
    Finalement c'est quoi ton travail? (pratiquement sure de ne pas l'avoir lu! :p)

    Désolé pour toutes ces questions, l'école me donne vraiment envie mais ce n'est pas une décision à prendre à la légère!
    Bon tu me diras j'ai encore du temps, je voudrais partir en 2014 si j'ai mon bachelor (commerce)!!
    Voilou, je vais m'arrêter là peut-être 😀

    ps: je suis devenue une fan ou "j'aimeaddict" sur facebook :p Non je ne dis pas ça pour te soudoyer.. (mais ça aurait pu être une bonne idée lol)
    Merki! : )

    Reply
  20. Sonyan Post author

    Junie >> Tout d’abord… ben bonjour aussi hein ? :p
    Dis donc, tu ne commentais pas jusque là mais tu t’es bien rattrapée, je croyais qu’il y avait que moi qui postais des pavés ici, mais non j’ai de la concurrence !
    Ce qui n’est pas un mal, j’aime les pavés *____* <3
    Alors pour répondre dans l'ordre à tes questions/commentaires.

    1 et 2* Si ça peut te rassurer, je n'ai presque jamais révisé de toute ma vie de lycéenne/étudiante en France pour privilégier le surf sur la toile nocturne et j'ai quand même eu tous mes diplomes. (pas que je t'encourage sur cette voie mais... pour dire qu'avoir la flemme n'est pas une fatalité :D)

    Et sinon pas de chichi entre nous, tu peux commenter où tu veux, pour dire ou demander ce que tu veux, moi ça me fait toujours plaisir.

    1* (ben oui, tu as mis deux fois 1*... lol)
    Cette école is life. Deux de mes lectrices/amies se sont inscrites après avoir lu mes posts d'ailleurs, et autant l'une que l'autre en sont ravies, donc je pense pouvoir dire qu'objectivement si, elle est vraiment bien (et heureusement vu le prix).
    Aucun niveau d'étude n'est demandé pour la business class, ils demandent juste le niveau 2kyu en Japonais minimum pour pouvoir suivre le cours. Si tu n'as pas ce niveau, ils ont des classes qui préparent à ce niveau donc rien n'empêche d'être dans un cursus de japonais normal et de passer en business class après.
    Un supplément, tu parles d'argent ? Si oui, non le tarif ne change pas.

    Pour conserver mon anglais, et bien... je ne le conserve pas.lol J'ai quand même pas mal perdu et aujourd'hui je parle mieux japonais qu'anglais,enfin je comprends toujours couramment mais c'est moins fluide quand je parle. Je garde quand même un niveau pas trop dégueulasse, mais je regarde beaucoup de séries/films en anglais, je lis pas mal de news en anglais etc.
    Après pour revenir à l'école, ils proposent aussi des cours pour préparer le TOEIC et autres, donc si tu veux te mettre un cours d'anglais dans la semaine pour entretenir c'est possible. Je ne l'ai pas fait pour me concentrer uniquement sur le Japonais donc je ne peux pas te dire le niveau ni le style de cours, mais je sais que ça existait dans la liste de choix de cours quand j'y étais.

    2* Un niveau licence peut être suffisant, j'ai deux trois amis qui ont trouvé et eu leur visa avec un bac+3 seulement. Mais tous dans l'enseignement. Ca ne veut pas dire que tu ne trouveras jamais de travail autre que prof avec seulement une licence mais la majorité des gens que je connais qui ont une licence c'est le cas.
    Après c'est vrai que dans beaucoup de cas un niveau maîtrise est préféré dans le sens où au Japon le cursus universitaire normal dure 4 ans et comme une licence ne dure que trois ans en France, ils ont l'impression que c'est un parcours qui n'est pas équivalent au leur puisqu'il y a une année en moins. Après tout dépend de ton profil, de ton secteur et de l'image que tu donnes. Avoir un bac+4 ou 5 est une petite sécurité, mais si on se donne à fond et qu'on a les compétences et de l'expérience, c'est possible avec une licence. Pour les études courtes (CAP etc), il semble qu'il faille au moins 10 ans d'expérience, mais ce n'est pas ton parcours manifestement donc ça ne te concerne sans doute pas.

    3* Les gaijin house moins célèbres que Sakura House et compagnie restent assez chères mais tout de même plus abordables (tout dépend aussi de la ville où tu es...). Sinon moi en 2010, j'étais passée par Leo Palace qui reste - je crois - une des agences qui acceptent les contrats courts avec gaijin une des moins chères. Bref, je pense que Leo Palace fait partie des moins pire.
    Sinon pour avoir un logement japonais via une agence traditionnelle, je pense qu'à moins que tu sois très riche, il faut être salarié et avec un bon salaire, et surtout avoir de quoi payer les 15000 cautions qu'on te demande à l'arrivée et qui coutent les deux bras. Franchement si tu ne travailles pas et si tu n'as pas 4000 euros à lacher pour emménager, autant s'en tenir aux gaijin houses je crois...

    4* Tu as bien lu je n'en ai pas parlé ici car c'est toute une épopée et je veux le bloguer en bonne et dûe forme tant mon parcours est EPIQUE. Un vrai chemin de croix.
    Pour ne pas "spoiler" mes lecteurs, je te répondrai donc en privé par email incessamment sous peu 🙂
    (oui je crée mon petit suspense...)

    Aujourd'hui tu es quoi lycéenne ?
    Non cette école n'est pas à prendre à la légère dans le sens où elle est très onéreuse, mais te donnera sans douter un très bon niveau de japonais.
    APrès c'est quand même mieux d'avoir une spécialité en plus de la langue, donc n'hésite pas à faire un cursus complet en commerce 🙂

    Au plaisir de te relire, et merci pour la fanpage !

    Reply
  21. Atse

    Salut Sonia, c’est la première fois que je laisse un commentaire sur ton blog.
    Ca va être un peu général, mais il y a une question malgré tout en rapport indirect avec l’article qui va avec.
    J’ai commencé à lire ce blog (à l’envers x)… pourquoi commencer un livre par le début je vous le demande !); car comme beaucoup de lecteur j’entretiens l’envie d’aller m’aventurer à vivre au Japon. (on s’est déjà rencontrées, si je ne m’abuse mais c’était y’a tellement longtemps que c’était presque une autre vie. Tu avais déjà fini ton année d’échange quand on s’est revues.)
    J’ai vraiment aimé ta manière de raconter ta vie les moments difficiles comme les moments heureux, ça m’a fait voyager et rire. Même si par moment ça m’a déprimé sur certain points ça m’a quand même encouragée à ne pas laisser tomber ce que je veux faire, même si je déprime beaucoup. ^^’ (et que je m’y prend tard ! -__- )

    Comme je grignote le moindre petit bout d’information afin d’étoffer mes connaissances et de savoir à quoi m’attendre sur le terrain, je ne peux m’empêcher de réagir à cet article. Dans celui-ci tu expliques les cours auxquels tu as eu accès grâce à ton école => le cours sur lire les romans me laisse totalement rêveuse, (je veux le niveau de lectrice professionnel T_T marre de faire appel au dico électronique à ce point) je me demandais si du coup tu n’aurais pas des informations ou une références blog (ou n’importe quoi pitié !) pour faire une école de mangaka au japon. (pourquoi avoir une tare quand on peut en avoir plusieurs !)
    J’ai déjà prévu de faire des missions suicides aux maisons d’éditions, mais si je peux avoir un niveau linguistique qui sort du baragouinage pour comprendre ce qu’on me dit, je ne serais pas malheureuse… Et si je me casse le nez, j’aimerai voir si je ne peux pas faire une école là-bas me permettrai toujours d’avoir le vocabulaire nécéssaire. Si tu connais quelqu’un qui est passé par là…
    Voilà. ^^’
    En tout cas bonne continuation dans tes découvertes coréennes.

    Reply

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.